Noctambule et assoiffé de sang... Je suis un vampire Vous êtes en présence de Classifié(e) comme ProfilAu-delà des apparences Nombre de messages : 98 Age : 37 Date d'inscription : 09/03/2009 Avatar : Mandy Moore Activité : 624 Essai : "Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipisicing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum."
Petit plusAu-delà des apparences Me & You Disponibilité RP: ASK (to be the next) L'indispensable: Sujet: MacKayla Lane, Mac pour les Intimes [Sidhe-Seer] Mar 31 Aoû - 17:13 | |
| MacKayla Evelina Lane feat Mandy Moore
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Toi! Oui toi derrière l'écran!. ♦ Prénom ou Pseudo; Immortal ♦ Âge; 24 ans ♦ D'où viens-tu?; France ♦ Que penses-tu du forum? Je passe ♦ Que penses-tu du design ? Je passe ♦ Comment as-tu atterri ici? Je passe ♦ As-tu signé le règlement ? Vi ♦ Autre chose à ajouter? Nop ♦ LE CODE DU REGLEMENT;
- Spoiler:
Ok by Mac
CARTE D'IDENTITE DE ... ♦ Nom; Lane ou O'Connor ♦ Prénoms; MacKayla ♦ Age; 22 ans ♦ Lieu & Date de naissance; Avant j'aurais répondu: Je suis née à Asford en Géorgie. ♦ Etat Civil; Célibataire ♦ Classe Sociale; Moyenne ♦ Groupe souhaité; Sidhe-Seer ♦ Etude(s) ou Job; Sidhe-Seer je vous dis ♦ Qualité/Défaut;
♥ Passionnée ♥ Bonne vivante ♥ Généreuse ♥ Travailleuse x Capricieuse x Bornée x N'aime pas être dirigée x Caractérielle
‘‘ Et je te montrerai quelque chose de différent encore de ton ombre au matin marchant derrière toi, de ton ombre au soir se levant à ta rencontre; Je te montrerai la peur dans une poignée de poussière » (T.S ELIOT: The Waste Land)
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* Ce qui fait de toi quelqu'un... Ton histoire, tes ressenties, tes émotions...
▌ HISTOIRE; - PREMIÈRE PARTIE: LES YEUX FERMÉS:
Je ne vous parlerai pas de mon premier cri. Je ne m’en souviens pas. Mais ce jour-là, Mackayla Evelina O’Connor voyait le jour. J’ignore ce qu’il s’est passé ensuite. Mon père et ma mère se sont-ils aimés un temps ? Ma mère et mon père était-il ensemble, déjà ? A-t-on, mes parents, ma sœur, et moi vécu ensemble, en paix, heureux ne serait-ce qu’un temps ? Ma mère biologique nous a-t-elle donné le sein avant de nous abandonner à des étrangers sans un mot ? Il y quelques mois encore, alors que j’ignorais tout de mon ascendance, la rage m’aurait prise. Je n’aurais pu imaginer pouvoir comprendre comment une mère pouvait abandonner ses enfants, la chaire de sa chaire. Les enfants ne sont-il pas un présent de Dieu ? Ne sont-ils pas l’avenir, le but de l’existence ? Mais à présent, je suis en mesure de comprendre son choix, sans pour autant pouvoir dire que je l’approuve. Mais commençons par le commencement. Je fus adoptée par un couple alors que je n’avais pas un an. Alina en avait trois. Je me souviens encore de chacun des mots prononcés par père pour me l’avouer : - Spoiler:
- K.M.M T2 a écrit:
- « -Elle avait presque trois ans, et toi près de douze mois, lorsque vous êtes arrivées chez nous. Nous ne savons pas d’où vous venez. Ils ne nous ont donné pratiquement aucune information. En revanche, ils avaient une liste d’exigences longue comme le bras… De gens de la paroisse d’Atlanta. Ta mère et moi ne pouvions pas avoir d’enfants, aussi avions-nous fait une demande d’adoption, mais on attendait depuis si longtemps que nous avions renoncé. Un jour, pourtant, on nous a appelés pour nous informer que deux fillettes avaient été abandonnées dans une église de la ville. Une relation de la sœur du pasteur connaissait quelqu’un qui lui avait suggérer notre nom. En effet un certain nombre de couples ne souhaitaient pas accueillir deux orphelins à la fois, on bien n’en avaient pas les moyens. Or, parmi ses innombrables conditions, ta mère biologique avait stipulé que les deux fillettes ne devaient pas être séparées. De plus, elle avait précisé que si les parents adoptifs ne vivaient pas en milieu rural, ils devaient s’installer dans un petit bourg de province et s’engager à ne jamais déménager dans une grande ville, ni même à proximité.
-Pourquoi ? Avais-je demandé.
-On ne nous en a pas dit plus, Mac. C’était à prendre ou à laisser.
-Vous n’avaz pas trouvé ça bizarre ?
-Si, bien sûr. Extrêmement ! Seulement, ta mère et moi désespérions d’avoir un jour un enfant. Nous étions jeunes, très amoureux… Nous étions prêts à tout pour fonder une famille. Comme nous venions tous les deux d’une petite ville, nous avons pris cela comme un signe du destin : nous devions revenir à nos racines. Après avoir visité une douzaine de patelins, nous avons arrêté notre choix sur Ashford. J’étais avocat, j’avais des relations. J’ai fais jouer mes contacts pour que la procédure d’adoption aboutisse. Nous avons signé tout un tas de documents, y compris la fameuse liste de conditions, et en un rien de temps, nous avions deux adorables fillettes dont tout le monde, dans cette charmante petite bourgade, nous prenait pour les parents biologiques. Nous pouvions enfin vivre la vie dont nous avions toujours rêvé.
Un sourire nostalgique éclaira son visage.
-Nous vous avons adorées dès le premier regard, ta sœur et toi. Alina portait un petit ensemble jaune canari – une jupe et un pull assortis – et toi, Max, tu étais habillée en rose de la tête aux pieds, avec un ruban couleur arc-en-ciel pour attacher tes petites mèches blondes.
Je tressaillis. Garde-t-on la mémoire de sa toute première enfance ? Jusqu’à ce jour, le rose et les nuances de l’arc-en-ciel étaient restés mes couleurs préférées.
-Quelles étaients les autres conditions posées par cette femme ?
Je ne parvenais pas à l’appeler « ma mère ». Elle ne l’était pas. Elle nous avait abandonnées.
Papa avait alors fermé les yeux.
-J’ai oublié un certain nombre des conditions que nécessitait votre adoption. Nous avons toujours cette liste, rangée dans un carton d’archives je ne sais où. Il y a une condition, pourtant, que je n’ai jamais oubliée.
Je me redressais, intriguée.
Papa avait rouvert les yeux.
-Le premier engagement qu’on a exigé de nous, avant même de nous inscrire sur la liste des parents susceptibles de vous accueillir, était que jamais, sous aucun prétexte, vous ne deviez poser le pied sur le sol irlandais. »
Bien plus tard, j’en apprendrais la raison, bien plus tard, en surprenant une conversation entre mes parents, je comprendrais ce qui avait poussé notre mère biologique à cet abandon : - Spoiler:
- K.M.M T4 a écrit:
- « -Il faut que nous fassions quelque chose, Jack ! J’ai besoin de savoir si elle est en vie. Non, ce n’est pas suffisant. Il faut que nous le lui disions. Tu aurais dû le faire quand tu étais là-bas et que tu en avais l’occasion.
Me dire quoi ? Avais-je alors pensé ? Papa se frottait les paupières. Je voyais à son expression que Maman et lui avaient souvent ressassé cette conversation, ces derniers temps.
-Nous avons donné notre parole de ne jamais en parler.
J’étais si frustrée que j’aurais tapé sur les branches. Parler de quoi, à la fin ?
-Nous avons brisé d’autres promesses, lui rappela Maman d’un ton appuyé. Sinon, nous n’en serions pas là.
-Qu’aurais-tu voulu que je lui dise, Rainey ?
-La vérité.
*Allez, papa, crache le morceau !* Avais-je alors pensé.
-Mac avait assez de mal à supporter la mort d’Alina. Il n’était pas question de lui parler de cette Irlandaise à demi folle et de sa prophétie encore plus délirante. Notre petite se battait depuis des mois contre la dépression. Elle a eu plus que sa dose de difficultés à gérer.
-Ce que tu as découvert il y a si longtemps, quand tu as fait des recherches sur le dossier médical d’Alina, ne semble plus aussi délirant à présent, n’est-ce-pas ?
Demandait ma mère. Papa avait prit une gorgée de whisky. Il avait poussé un soupir, et sembla perdre un peu de sa contenance.
-Bon sang, Rainey, quinze années ont passé, depuis ! Sans le moindre problème !
-Elle parlait tout le temps de fées. Qui n’aurait pas cru qu’elle perdait la tête. Qui n’aurait pas cru qu’elle perdait la tête ?
-J’ai autorisé Alina à faire la seule chose que j ‘avais promis aux gens de l’adoption de ne jamais les laisser faire toutes les deux, maugréait-il.
-Nous avons pris cette décision ensemble. Nous avons toujours pris les décisions importantes ensemble.
-Qu’aurais-tu voulu que je lui dise, Rainey ? Répétait-il à haute voix. Ma petite fille, je suis désolée de t’annoncer cela, mais selon une très ancienne prophétie, il y a quelque chose qui ne va pas chez toi et tu vas mener le monde à sa perte ?
-Leur mère les a confiées à l’adoption parce qu’elle y croyait, s’impatienta ma mère.
-C’est ce qu’affirmait cette cinglée ! Répliqua fermement mon père. Elle n’avait pas l’ombre d’une preuve. Je l’ai longuement interrogée. Elle n’avait jamais vu cette supposée « prophétie » et était incapable de me désigner quelqu’un qui l’avait vue. Pour l’amour du ciel, Rainey, dans ce pays, les gens croient aux lutins et aux pots pleins d’or enterrés au pied des arcs-en-ciel ! Puis-je conclure ma plaidoirie ?
-Le problème, c’est qu’il y a effectivement des fées, Jack, insista Maman. La femme folle avait raison sur ce point. Elles sont là, maintenant, dans notre monde. Et elles le détruisent.
[color=cyan-C’est un hasard. Une prédiction exacte ne suffit pas à valider une prophétie.[/color]
-Elle a dit que l’une de nos filles mourrait jeune et que l’autre souhaiterait être morte !
-Alina a failli mourir l’année de ses huit ans, tu te souviens ? Elle n’est pas morte. Huit ans, c’est jeune. Le fait qu’elle soit morte à une vingtaine d’années ne signifie pas que le reste des affirmations de cette femme est juste, et cela ne veut certainement pas dire qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez Mac. Je crois que les faës risquent infiniment plus de condamner notre monde que n’importe quel être humain. En outre, je ne crois pas au destin, et toi non plus. Je crois au libre arbitre. Tous les conseils que je lui ai donnés, tous l’amour et toute la sagesse que tu as déversés sur elle, voilà de quoi elle dispose, à présent. Et je crois que c’est suffisant. Je connais notre fille. Elle est la meilleure. Elle est en vie…»
Et j’ai grandit à des kilomètre de ça. Entourée d’amour et d’amie. Allant de fête en fête, de bêtise en bêtise avec ma sœur et ma meilleure amie Alina. J’étais tellement loin de ce qui allait me tomber dessus. J’aimais ma vie, si superficielle. Ma vie de poupée Barbie comme me dirait plus tard Barrons. Alina était tellement plus que ma sœur, jamais nous ne nous séparions. Elle était tellement belle, tellement intelligente. Elle était mon héroïne. Mon mentor. Nous avions même notre propre langage pour ne pas agacer ni rompre l’éducation de nos parents. Je lui disais tout, nous n’avions aucun secret l’une pour l’autre. Je l’aimais bien plus que je ne serais en mesure de le dire. C’est à elle que je me confiais lors de mes premières expériences. C’est à elle que je voulais ressembler plus tard. Alors lorsqu’elle nous abandonna pour l’Irlande se fût pour moi un déchirement que je ne saurais qualifier par des mots. Je m’étais sentie trahie, blessée, abandonnée. Qu’allais-je faire sans elle ? Le téléphone et internet ne font pas tout. Ils ne permettent pas de ressentir la chaleur d’un corps, de se confier sans détour. Ils ne permettent pas de faire mille et mille bêtise ensemble. Et Alina était tellement débordée. C’était tout du moins ce qu’elle essayait de me faire croire. Ce qu’elle nous disait pour excuser ses brefs coups de téléphones, ses yeux cernés et fatigués. Aujourd’hui je me dis que si j’avais fais plus attention à elle, comme si j’avais fais plus attention à ce satané portable, j’aurais peut-être pu l’aider. A deux nous aurions été plus fortes dans l’adversité. Peut-être que l’on aurait pu empêcher les mûrs de s’écrouler. Peut-être qu’ainsi je n’aurais pas été aussi dépendante de mes deux cerbères. Peut-être qu’ainsi, … Mais avec des Si on referait les mondes n’est-ce-pas ? Et ce n’est malheureusement pas ce qu’il s’est passé. J’étais entrain de travailler mon bronzage sur une chaise longue prés de la piscine lorsque le téléphone sonna. Je crois que jamais plus je ne décrocherais le combiné sans une certaine appréhension. Car ma vie venait de prendre un tournant. Elle venait de s’effondrer avec l’annonce de sa mort. Ce jour-là, une partie de moi est morte avec Alina. Emportée par les faës. Mais ce n’était que le début de mon histoire. - DEUXIÈME PARTIE: LES YEUX OUVERTS:
Je crois que jamais je n’oublierais le corps d’Alina. L’image des mutilations qu’elle a subit me resteront à jamais. Mais face à l’incapacité flagrante des gardaï de faire leur travail, j’ai décidé d’agir, et contre l’avis de mes parents je suis parti pour Dublin. Ho la grande aventure que voilà, c’était la première fois que je m’exilais seule quelque part. J’aurais seulement aimé que ce soit d’en d’autres circonstances. Mais continuons. Je dois dire que mon arrivée à Dublin ne s’est pas déroulée sous les meilleurs auspices, non seulement j’ai été accueillit par la pluie alors que j’adore le soleil. Mais en plus, j’ai fais la rencontre de mon premier faë dans un bar pour me faire rabrouer plus bas que terre par une vieille harpie. Je découvrirai plus tard que la harpie en question était en faite la grande cheftaine des Sidhe-seers. Par la suite j’ai réussi à me perdre dans les rues de Dublin. Et nonnnnnnnnn ! Je vous voie venir mais non, ce n’est pas parce que je suis, enfin parce que j’étais blonde. Dublin est un vrai labyrinthe en soit. Je crois que vous n’imaginez pas la difficulté des croisés des rues. Il m’a fallut quelques semaines avant de pouvoir vraiment circuler sans un plan dans les allées de Dublin. Enfin si tant est que l’on puisse circuler librement bien sûr. Et encore je ne vous dis pas tout. Comme par exemple que la garda était, comment dire, peu disposée à rouvrir le dossier de la mort d’Alina. Que je pensais avoir des hallucinations, et voir des ombres bouger. Que j’en suis venu à me réfugier dans une librairie et poser une question qui allait bouleverser tout mon avenir à propos du Sinsar Dubh. Qu’en ce jour-ci, j’allais faire la connaissance à la fois de mon fléau et de mon protecteur en la personne de Jéricho Barrons. A la première rencontre je me méfiais de lui comme de la peste, et ça semblait plus que réciproque. Il me fit clairement comprendre que je n’avais pas ma place ici, encore moins à la recherche de cette chose dont je ne savais rien. Cette nuit là, vers 2h du matin je fus réveillée par des coups frappés à la porte. Le « chaleureux » propriétaire de « Barrons – Bouquins & Bibelots », avaient apparemment des informations à échanger et entendait bien en obtenir également. Notre échange ne fut pas évident, sa présence emplissait toute la pièce, sa prestance m’obligeait à répondre à des questions sur lesquelles j’aurais souhaitée rester silencieuse. Et pour finir il n’hésita pas à me faire comprendre qu’il me tuerait s’il me trouvait en travers de son chemin à l’avenir. Pour la suite, et bien disons que ma route a rapidement croisé la sienne à nouveau, il était le seul qui m’ait parlé des Faës, le seul à avoir les réponses dont j’avais besoin. Et lorsqu’un Unseelie croisa mon chemin et m’adressa la parole, c’est sans réfléchir que je me rendais chez lui terrifiée et pleine de questions. Je crois que ce moment marqua un nouveau tournant dans mon existence. C’est à partir de là que j’ai dû apprendre à me détacher de ce que j’étais et de mon passé pour avancé. Que j’ai du apprendre à me battre. D’abord je fis concession de ma longue chevelure blonde, ensuite de mes vêtements arc-en-ciel, de ma fierté, de mon altruisme, de ma respectabilité... Et entre temps, entre tout cela, je fis la connaissance de V’lane, Prince Seelie de volupté fatal. Il me proposa son aide, alors qu’incapable de maîtriser mon corps je me déshabillais devant lui, en pleine rue, brulante de désir. Il me proposait sa protection et son soutient en échange du terrible Sinsar Dubh pour sa reine. Et visiblement il en savait - et en sait toujours - long sur moi. Peut-être plus que moi-même d’ailleurs. J’imagine que vous ne savez pas ce que cela fait d’être assoiffée de désir, de sentir un orgasme naître en vous de sa simple vu, de sa simple présence. D’avoir l’impression que s’il vous touche vous allez vous embraser immédiatement. Que ne pourrez survivre à son traitement. Mais de le désirer malgré tout. J’imagine que vous ne savez pas ce que sait que de voir son propre corps réagir d’un côté alors que son esprit tente d’analyser la situation et de garder le contrôle de l’autre. C’est pourtant l’effet que V’lane me faisait au début. Finalement, après moultes enquêtes et entrainements, je retrouvais la trace du grand seigneur, de celui que je supposais être le meurtrier de ma sœur. Armée de ma lance - que j’avais dérobé à O’Bannion avec l’aide de Barrons -, je me jetais à corps perdue dans le combat. Blessait un pseudo vampire, Malucé, avec l’arme Faë. Tuais autour de moi autant de Tuatha Dé que possible. Mais je me trouvais vite en mauvaise posture. Et sans Barrons, je ne m’en serais pas sortie. Il a sauté d’une bonne dizaine de mètre de haut, comme si de rien n’était. Me prouvant une nouvelle fois à quel point il n’était pas humain. Il repoussa Malucé avec une force telle qu’il l’envoya valser à plusieurs mètres de nous avant de m’emmener, « à la maison ». Il me soigna avec autant de gentillesse qu’il en était capable. Grognon comme toujours mais présent et attentif à mes besoins, il m’a donné à voir un nouveau Jericho Barrons à ce moment là, plus humain, moins inaccessible. Il m’a même fais les ongles vous savez ?! Et pour être franche il est plutôt doué comme manucure. Mais évitons de lui en parler, je tiens à ma vie. Cependant, ce jour-là, j’allais faire pour la première fois la rencontre du Sinsar Dubh, il passait en voiture assez loin de moi, mais sa présence ne me laissait aucun doute, je me tétanisais de douleur avant de céder à l’inconscience. Je venais de comprendre ce qu’il était vraiment, plein de haine, de mort, de brutalité. Il n’y avait rien de bon en lui. Il était aussi noir que je pouvais être pure à l’époque. Et il me repoussait avec une violence inouïe. - TROISIÈME PARTIE: UN DIFFICILE APPRENTISSAGE:
Le plus dur était à venir. J’allais devoir m’endurcir et me confronter à mon père. La mort de O’Duffy ne me simplifia pas la tâche non plus. Son beau frère avait pris le relais et était persuadée que j’étais responsable de la disparition et du meurtre du gardaï. Je ne saurais dire si c’est vraiment le cas, mais ce qu’il avait appris était certainement la cause de son décès, je ne demande encore –malgré la dénégation de Barrons- si mon patron n’est pas responsable de cet acte. Je vous jure que j’ai essayé de le sortir de là, que j’ai essayé de le déconseiller de se lancer sur cette voix, d’entrer dans un monde qu’il ne connaissait pas. Mais il est plus têtu qu’une mule et pour le préserver, j’ai finis par lui faire découvrir mon monde en lui donnant à manger de l’Unseelie. Je m’en suis faite un allié dans la recherche du Sinsar Dubh. Mais je doute d’avoir fais le bon choix, manger de l’Unseelie n’est jamais anodin. Pendant ce temps : mon père me révélait ma véritable ascendance, les exigences de ma mère biologique. Barrons m’apprenait à m’endurcir. Fiona essayait de me tuer. V’Lane continuait de tenter de me séduire et de répondre à chacune de mes exigences pour obtenir ma confiance. Je fis un petit tour en Faërie, un après-midi offert par V’Lane avec ma sœur. Je découvrais à quel point Fiona et Dereck O’Bannion me détestais. J’ai fais la connaissance de Christian et de son don de détecteur de mensonge. Je subis les assauts du Haut Seigneur qui me promettait mont et merveilles – le retour de ma sœur comme avant. Je subis la rivalité de V’Lane et Barrons. La rage des Sidhe-Seer, leur agression, leur haine face à l’accident qui avait pris la vie de l’une des leur –par ma faute il faut bien l’avouer. Dani, cet ouragan au tempérament de feu. Cet ado me rend dingue, mais elle est aujourd’hui comme ma petite sœur, et j’ai toute confiance en elle… Pour vous aider à comprendre par quoi je suis passée je dois aussi vous que… j’ai été enlevée et torturée par Malucé. Et que j’ai finis par l’écouter, j’ai enduré enduré et enduré encore. Je l’ai écouté me mentir, me rabaisser et me faire perdre tout espoir. Et finalement, au bout du compte j’ai finis par le croire. J’avais appelé V’Lane et il ne m’avait pas répondu. J’avais perdu le bracelet que m’avait donné Barrons pour pouvoir me localiser. Sans compter qu’il m’avait toujours dis de ne pas compter sur lui. Qu’il n’était pas cet homme là, alors oui, j’ai poussé Malucé à en finir. Me sentant abandonné de tous, j’ai baissé les bras. Mais je me trompais, il est venu, il m’a sauvé. J’ai du manger de l’Unseelie pour pouvoir m’en sortir, mais j’en suis sortie plus forte. Plus sombre aussi, mon odeur elle-même s’en trouva changée paraît-il. Mais j’avais survécu et avec l’aide de Barrons, Malucé fut cette fois définitivement éliminé. L’échiquier se refermait peu à peu autour de moi, des protagonistes quittaient la scène, d’autres y apparaissaient. Et moi, le fou, je me débattais entre des pions bien plus puissants que moi. Après un refus, Barrons accepta d’ailleurs de m’enseigner la voix et j’ai comme l’impression qu’il prenait un certain plaisir à me voir souffrir... - QUATRIÈME PARTIE: LE MONDE S’ÉCROULE:
La connaissance fait le pouvoir dit-on, et dans un sens je ne peux dire le contraire. J’ai tellement craint les Seelies et les Unseelies. Je suis passée de vague en vague, m’alliant aux uns puis aux autres. J’ai diabolisée Barrons autant que V’lane. Mais ce soir là, l’un comme l’autre ne furent pas là. L’un parce que pour obtenir ma confiance il était partit à Inverness aider les McKeltar, l’autre parce que j’étais la seconde femme de son existence. Et qu’il s’est occupé de la première avant de me venir en aide. Ce jour-là, sur le sol de l’Eglise j’ai tout perdu, du moins le pensais-je. J’ai perdu mon passé, mes souvenirs, mon avenir, toute dignité, la parole même… Je suis devenue un animal, un animal sans cesse en chaleur. C’est à Danny que je dois de ne pas être devenue l’esclave des Princes Unseelies. C’est elle qui m’a sortie de là et qui m’a protégé jusqu’à ce que Barrons prenne le relais. Je passerai sur les détails de ce qu’il s’est passé ensuite. Sachez seulement que mon appétit sexuel n’avait d’égal que le sien. Que nous avons fais l’amour comme baisé, sans aucun tabou. Qu’en quelques semaines de ce traitement mon corps s’est redessiné entre ses mains. Et j’ai également appris que Barrons ne résiste pas à deux choses, la vue de ma croupe, et un regard malheureux de ma part. Combien de fois m’a-t-il dit que je le rendais fou alors que j’usais de ces armes pour arriver à mes fins ? Mais pendant ces quelques semaines il était tellement… tellement différent de ce qu’il m’avait montré jusqu’ici. Il veillait sur mes jours comme sur mes nuits. Il me nourrissait, veillait sur mes rêves, il me jouait des airs de musique, chantait, dansait nu avec moi. Il me parlait de ma famille, m’a rendu à ma vie, m’a même acheté un stock de toutes les teintes de vernis à ongle rose. Et… Et je l’ai fui. Dès que j’ai retrouvé mes esprits je l’ai fui. Je ne suis plus celle que j’étais avant cette expérience, V’Lane lui-même m’a dit que nul n’oserait plus me considérer encore comme une humaine. Après cette expérience j’ai rejoins Danny, j’ai appris que les barrières entre les royaumes se sont effondrés la nuit de Saimhain. J’ai appris que les humains se battaient, que les Sidhe-Seers voulaient se battre et avaient besoin de moi. J’ai découvert une apocalypse et j’ai appris que V’lane avait pactisé avec le diable en la personne de Rowena. J’ai appris qu’un simple regard de Barrons me faisait perdre pied. Mes parents se sont faits enlevés par le Haut Seigneur. Et là, tout à dérapé à nouveau et j’ai ouvert les yeux sur un certain nombre de chose, dont sur mon cœur… ▌ FAMILLE; Voilà quelque chose de compliqué. Alina ma soeur, et moi sommes des O'Connor. Notre mère nous a faite adopter alors que nous étions toutes petites (3 ans pour Alina et 12 mois pour moi) émettant pour condition que mes parents adoptifs ne nous laissent mettre les pieds en Irlande. Jusqu'à peu je pensais être la fille de Rainey (femme au foyer) et Jack Lane (avocat à Ashford). Aujourd'hui ma soeur est morte, j'ai des parents adoptifs et mes vrais parents sont mort... Du moins c'est vrai pour ma mère, et je ne sais rien de mon vrai père. ▌ AMOUR & AMITIE; Je ne sais pas grand chose de l'amour, si ce n'est l'image que m'en ont donné mes parents. Après 30ans de mariage ils sont toujours en lune de miel. Je n'ai jamais éprouvé ça pour personne jusqu'à présent. Mais pour être honnête, l'amour pour moi c'est... par "réfléchissable" pour l'instant. Je sais ce terme n'existe pas, mais des choses se passent en moi, je les sens. Alors je n'ai ni le temps, ni le droit d'y réfléchir. D'autant plus, quand vous savez que votre inclination n'a aucune chance d'aboutir... ▌ LE SEXE ET MOI; Et bien je dirais que c'était l'étape obligatoire du lycée. Histoire de faire comme les copines et histoire de pouvoir donner un sourire hypocritement angélique à ses parents qui vous croient non seulement vierge, mais dénuée de toutes bêtises. Le sexe c'est un instant de volupté volé au temps. Le sexe s'est sympa d'autant plus quand on connaît son corps. Rien de transcendant à mon sens, mais quelque chose de vraiment unique et désirable... C'était tout de moins ce que je pensais avant d'arriver à Dublin, avant de faire la connaissance de V'lane qui par sa simple présence imposait à mon corps de se délivrer de tout vêtement, qui d'un simple regard, de sa simple présence arrivait à me faire jouir. C'était avant de faire la connaissance de Jericho Barrons et d'être brûlée à chaque contact de nos corps, aussi infime soit-il. C'était avant d'avant été violée par les Princes Unseelies. Avant d'avoir été Pri'ya, avant que je devienne une bête de sexe, avant de partager des mois entre les bras de Jericho, avant que je n'ouvre les yeux sur ce qui était... ▌ CARACTERE; Je vous l'ai déjà dis, il y a deux femmes en moi, celle d'avant Dublin, superficielle, souriante, généreuse. Et la Mac d'après Dublin, dangereuse, sarcastique, violente. Ces deux femmes tentent de cohabiter du mieux qu'elles le peuvent. La preuve, je garde encore quelques tiques de mon passé. Par exemple, lorsque ma soeur et moi étions enfant et afin de palier à notre impossibilité de dire des mots tel que, "fesse", nous avions inventé une solution toute simple au problème en détournant les termes par un autre. Nous venions d'inviter notre propre langue. C'est ainsi que "fesse" est encore aujourd'hui pour moi "fleur". Riez si ça vous chante mais mes parents nous ont donné à ma soeur et à moi ce que j'appellerai une bonne éducation. Souvent en me regardant dans le miroir je me dis que la Mac d'autre fois me manque et qu'elle n'a plus sa place parmi eux. Je suis à des années lumières de celle que j'était. Elle n'avait pas autant de problème, elle n'avait pas peur du noire, elle n'avait pas de Jericho Barrons ou de V'lane à se méfier. Elle n'avait pas la vie instable que je mène aujourd'hui. Elle n'avait pas les mains tâchée de sang, elle n'avait pas mangé de l'Unseelie. Elle n'avait pas ses pensées sombres. Elle avait ses longs cheveux blonds qu'elle aimait tant, ses livres près de la piscine et ses vernis à ongles. Elle était superficielle et peut-être pas aussi épanoui qu'elle l'imaginait mais elle était heureuse. Elle se mentait peut-être à elle-même vis-à-vis de ses parents. Mais elle respirait la joie de vivre. Elle profitait de la couleur, elle aimait le rose, elle aimait les arc-en-ciel... Aujourd'hui cette Mac là en peut de temps a du évoluer. A du se créer une nouvelle bulle où respirer. Cette Mac là tente de rester elle-même malgré le noir environnant. Elle tente de garder le sourire. Elle tente de vivre tout simplement. Différemment, dangereusement, dans une sorte de solitude créé par un manque de confiance ambiant. L'ignorance a du bon parfois, mais quand on est curieux comme moi... Bref écoutez moi parler, j'aurais besoin d'une bonne thérapie une fois que je serais rentrée au pays, voilà que je parle de dédoublement de personnalité avéré et que je parle de moi à la troisième personne! Décidément, Dublin aura raison de moi, je le sens! Mais au fond de moi, je sens que je ne lui survivrai pas... ▌ PHYSIQUE; remplissez simplement les champs... ₪ Taille: 1m75 ₪ Poids: 55kg ₪ Couleur et longueur des cheveux: Long et blond naturellement. Actuellement brun et mi-long ₪ Couleur de peau: Miel ₪ Couleur des yeux: émeraude ₪ Style vestimentaire: Difficile à dire aujourd'hui. J'aimais les couleurs de l'arc en ciel. Jamais le rose. Je me vêtissait simplement, agréablement, au goût de ce que j'aimais et de la mode. Aujourd'hui je regarde plus le côté sombre et... pratique, ou sensuelle et arrogante quand c'est Barrons qui choisit pour moi! ₪ Autre chose à nous faire savoir: J'ai une tâche de naissance sur la fesse gauche et une sur mon sein droit. ▌ SIGNES PARTICULIERS; Remplissez simplement les champs de façon exhaustive, ne venez pas nous sortir un cicatrice de guerre de 15cm si elle n'a pas été faite en rp et/ou si elle n'apparaît pas ici. ₪ Allergie(s): Le Sinsar Dhum. Bon ok aucune que je ne connaisse. ₪ Tatouages(s): La ça devient compliqué, Barrons m'a tatoué à ses initiales sur la nuque pour pouvoir me repérer n'importe où. Le haut seigneur m'a tatoué également. V'lane m'applique son nom sur ma langue régulièrement pour que je puisse faire appel à lui en cas de besoin. Bref je suis un GPS ambulant et le plus inquiétant c'est que je n'ai pas eu le temps de m'inspecter sous toutes les coutures depuis que je ne suis plus Pri'ya et j'ai comme l'impression que je risque d'être surprise, quelques souvenirs me poussent à croire que Barrons ne s'en est pas arrêté à là! ₪ Cicatrice(s): Un peu partout sur le corps. De fine cicatrice exclusivement dû aux traitements que j'ai subis ces derniers mois. Rien de terrible, rien de remarquable, juste des fines trace de combat. ₪ Opération(s): Aucune. ₪ Maladie(s): Aucune. ₪ Piercing(s): Aucun. *Vérifie malgré tout!* A part mes boucle d'oreilles aucun. ₪ Autre(s): Hummmm je ne vois pas * Allez ne soit pas timide, racontes-nous tout... Aucun secret, aucun tabou !
Ha j'aime! Je dois répondre du tac au tac c'est ca? Ok! Attendez je respire un bon coup! Ok! C'est partit... ▌ CE QU'IL Y A DANS TES POCHES; heu... heu... heu... des lampes torches, heu ma lance, heu le téléphone portable de Barrons, heuuuuuu Je passe. ▌ TA COULEUR PREFEREE; Rose du moins ça l'était ▌ TON PLAT PREFERE; Les petits plats confectionné par ma... mère! ▌ TOUT NOIR ou TOUT BLANC; Tout rose! Arfff heuuu heu. Noir depuis peu. ▌ CE QUI TE REND DIFFÉRENT; Je suis une Sidhe-Seer, la plus puissante de ma lignée, une O'Connor. Et au dire de V'lane je ne suis plus totalement humaine depuis que j'ai été Pri'Ya ▌ CE QUE TU DÉTESTE/DÉTESTAIS CHEZ TES PARENTS; Leur mensonge sur ma soeur et moi. ▌ QUELLE EST LA PREMIÈRE CHOSE QUE TU FAIS QUAND TU TE LÈVES; Je vérifie mes lampes torche et que la lumière du plafond soit toujours allumée. ▌ QUELLE EST LA DERNIÈRE CHOSE QUE TU FAIS AVANT DE DORMIR; Je vérifie mes lampes torches et que la lumière du plafond soit toujours allumée. ▌ QU'ESPERES-TU DE L'AVENIR PROCHE ET LOINTAIN; Mettre un terme à tous ça. Trouver le meurtrier de ma soeur, lui régler son compte. Savoir une fois pour toute qui est Jericho. Recréer les mûrs! Tuer le plus de faës possible. Retrouver un semblant de vie tout simplement. ▌ A QUOI PENSES-TU LA? MAINTENANT? ; Que j'ai du pain sur la planche! ▌ ET SINON? D'AUTRES CHOSES A PARTAGER; Vous avez des réponses ou des solutions vous ?
* Nous cacherais-tu encore quelque chose? Quelqu'un peut-être?!
* Montre-nous ta plume, fais-nous rêver... Un dernier petit effort, il ne faut pas lâcher!
▌ EXEMPLE DE RP; - Spoiler:
Monter à cheval et sentir le vent courir dans ses cheveux, tandis que ses hanches bougeaient en accord avec sa monture, comme si ensemble ils ne faisaient qu’un. Ses jambes étaient fixes, sont dos bien droit, son regard porté au loin. Mac était une cavalière accomplit.
*Tiens étonnant !*
Elle aimait galoper dans la nature. Chasser toutes préoccupations de son esprit. Elle se sentait libre, elle se sentait vivre… Enfin ! Pas de faux semblant ici, juste les balancements du galop, le vent qui soulève et emmêle doucement ses cheveux, qui colore ses joues et qui fait rouler des larmes le long de ses joues.
Il était tard déjà, les étoiles étaient hautes dans le ciel étoilé du désert, alors que seules les grains de sables pouvaient être témoins de ses émotions, que la fraîcheur ambiante lui donnait la chaire de poule. Elle galopait avec autant de fougue qu’elle avait de rage au coeur, elle fuyait ses peines et ses peurs, elle fuyait cette réalité trop dure qui l’empêchait de pleurer la mort de sa sœur. Mac voulait oublier un instant la personne qu’elle était et la dure réalité qui l’attendait.
Combien de temps avaient-ils galopé, sa monture et elle ? Elle n’en avait aucune idée. Mais perdue au milieu du sable, elle arrêta soudain la jument. Lentement elle se laissa glisser au sol, et s’assit les rennes dans les mains. Elle savait que l’animal n’irait pas loin, qu’il avait été dressé ainsi, mais la confiance n’était pas son fort, même pour de si petits détails. Même si elle savait que V’Lane ne laisserait pas ce mirage tourner en cauchemar, car oui, elle n’était pas folle. Il avait du la surprendre dans une ruelle de Dublin, tentant de retenir ses larmes, et lui avait offert ce moment de solitude, ou presque…
Finalement elle laissa basculer son corps dans le sable, le laissant épouser chacune des courbes de son corps. Il avait gardé la chaleur de la journée, il était tiède sous son dos, c’était tellement agréable. Elle aurait presque pu s’endormir. Mais elle savait que la douceur ne durerait pas. Que bientôt la fraîcheur de la nuit viendrait lui voler se confort. Le Prince Faë lui donnerait certainement le temps qu’elle voulait, mais elle n’était pas en état de subir les reproches de Barrons. Combien de temps déjà avait-elle passé en Faërie ? Son patron était-il déjà au courant de son absence ? Mac poussa un profond soupir, même dans la peine, Barrons arrivait encore à lui mettre des barrières…
Son regard se porta alors sur la voute céleste. Combien de fois avait-elle contemplé les étoiles en se demandant ce que pouvait receler l’univers. Et ces individus, là-haut, avaient-ils la même existence qu’elle aujourd’hui ? Se trouvaient-ils prisonnier d’une vie qu’ils n’avaient pas choisit, d’une façade qu’il fallait maintenir quoiqu’il arrive ? Prisonniers d’un espoir qui semblait pourtant si futile et si inaccessible parfois ? Mais c’était une faculté des humains n’est-ce-pas ! Cette capacité à espérer même dans les plus sombres moments.
Un souffle sur son visage chassa ses pensées. Elle releva les yeux sur les naseaux de l’animal qui avait du s’inquiété de son inactivité. Elle n’avait du rester que quelques minutes allongée ainsi mais déjà la température diminuait. Lentement elle se remit debout, secoua ses vêtements recouverts de sable et remonta en selle. Après quelques mètres de pas, elle lança directement la pouliche au galop, les rennes à peine tendue sur l’encolure de sa monture, elle se laissa guider. L’espace de quelques instants, elle ferma les paupières, se concentrant seulement sur les mouvements de sa monture. Savourant la simplicité du moment. Elle ouvrit finalement les yeux, et après un soupire appela.
-V’Lane ?! J’ai froid…
Merci songeait-elle pourtant. Merci pour ce moment…
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